Une tasse de café fabriquée à partir de café
Comment faire du bon café, dans les règles de l’art et sans pourrir l’environnement.
Expliqué par GDaille.
Et pour ceux que ça intéresse :
Deux articles sur treehuggers (et en anglais) qui expliquent pourquoi on ne peut pas du tout parler de recyclage dans le cas des capsules de café en aluminium. article 1 article 2
PS:
RV a eu la gentillesse de nous faire parvenir quelques remarques pour compléter la méthode. Merci RV.
Bonjour,
Je suis d’accord, en plus d’être peu écologiques car non biodégradables, les capsules sont chères : 30cts d’euros alors qu’un café « normal » revient à 6 ou 7 centimes la tasse!
Mais avant de « faire » du café, il faut savoir comment le conserver au mieux. En effet le produit, qu’il soit pur Arabica, Robusta ou mélange, perd assez rapidement ses arômes très volatils.
L’idéal serait de l’acheter en grains, l’oxydation étant beaucoup plus lente et de le conserver au réfrigérateur, dans une boîte hermétique, ce qui permettrait de ne moudre que la quantité nécessaire et au dernier moment. Cela induit d’utiliser voire posséder un moulin (manuel ou électrique) à meules coniques qui plus est afin de ne pas échauffer la mouture obtenue … ce qui dénaturerait son goût !
Mais bon, qui prend encore le temps de moudre son café ? Cette pratique est tombée en désuétude dès les années 60 avec la propagation massive des filtres papier [Le véritable filtre de papier buvard, qui remplaça l’antique chaussette (ou morceau de coton), fut mis au point dès 1907, par Melitta Bentz …] pour quasiment disparaître avec la commercialisation du café moulu sous vide à valve monodirectionnelle.
En ce qui concerne le café moulu justement: certains sont conditionnés dans des sachets refermables avec « zip », sinon la boîte métal hermétique s’impose également, le tout, là encore, placé en haut du réfrigérateur. Une consommation idoine devrait avoir lieu dans les deux semaines suivant l’ouverture du paquet. Pour les grandes quantités (500g/1kg voire plus) une autre solution, peu utilisée, existe : la congélation. Elle permet en effet de figer les huiles essentielles telles que la caffeol, entre autres, et de stopper le processus de vieillissement de la mouture. Il suffit de laisser décongeler à l’air ambiant seulement la dose nécessaire juste avant de la filtrer… sans l’humidifier.
Ces généralités énoncées, suivre « ta » méthode sans omettre de préciser encore qu’il vaut mieux :
– « Bien » doser : trois cuillères à soupe rases de café moulu pour quatre petite tasses (ou deux grandes).
– Penser à tasser puis humidifier le filtre papier en aspergeant légèrement la mouture d’eau froide.
– Ébouillanter la cafetière.
– Éviter l’eau fortement chlorée, trop calcaire (ou alcaline), la faire couler peu à peu frémissante (proche de 90° et non en ébullition).
– Savourer son café dans un récipient de verre, grès ou porcelaine … bannir le plastique.
Bonne dégustation !
Rv
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