Objets du quotidien fabriqués à partir de déchets plastiques recyclés

 

Théa de l’association Plastic Cells m’écrit:

« Bonjour, Je fais partie avec des amis d’une association qui a pour projet de construire les machines Precious Plastic – dont les plans sont en open source sur internet : preciousplastic.com  – au Cambodge. Elles permettent de ré-utiliser les déchets plastiques que l’on trouve partout autour de nous, et de les re-transformer pour en faire de nouveaux objets.

Nous partons au Cambodge en février 2019, pour les construire en lien avec les locaux, en mettant en place des ateliers pour que ceux qui le souhaitent puissent participer à leur construction et leur utilisation avec nous. En parallèle, nous ferons des animations et temps de sensibilisation sur les dangers du plastique pour l’humain et l’environnement, sur la pollution, les déchets et comment les réduire au quotidien. Avec les adultes et les enfants !

Au Cambodge, un système de collecte des déchets a été mis en place dans les 3 plus grandes villes du pays. Ailleurs, les déchets s’accumulent, sur les terres, dans les cours d’eau, ils sont enfouis ou bien incinérés à l’air libre, parfois à côté d’écoles, au milieu des villages… Les gens ne sont pas réellement informés sur les dangers que peut représenter le plastique.

Notre idée est donc de proposer une solution pour faire quelque chose de ces déchets qui s’accumulent partout, et de les transformer en objets qui leurs seront utiles au quotidien. (Tables, tabourets, étagères, corbeilles, luminaires…). Vous pouvez avoir une idée sur le site officiel de preciousplastic.com  de tous les objets qu’il est possible de créer grâce aux déchets. Nous voulons construire les machines sur place, amorcer un processus, puis recommencer dans un autre endroit du Cambodge. Une fois les locaux formés à l’utilisation des machines, ceux qui le voudront pourront alors continuer à les utiliser, et pourraient aussi essayer de vendre des objets qu’ils ont créés grâce à elles, pour subvenir à leurs besoins. L’idée est que les utilisateurs s’approprient cet outil et qu’il perdure, qu’il soit auto-géré. Cela permettrait en tout cas d’empêcher, à l’échelle d’un village, que les déchets s’accumulent partout, et d’utiliser la cause même de cette pollution, que l’on ne sait pas faire disparaitre, pour être source de revenus et permettre de ne pas avoir à acheter les objets dont ils ont besoin. »